Recherche Jour Nuit
Recherche

Ce qui t’aidera à patienter

Total
0
Shares

 

Lecteur : ‘Alqama, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit : « il s’agit de l’Homme touché par la calamité. Il sait qu’elle vient d’Allâh, il l’accepte alors et se soumet ».

Shaykh AbderRazzâq Al Badr: concernant le sens de la Parole d’Allâh: {et quiconque croit en Allâh, [Allâh] guide son cœur} (trad relat), ‘Alqama a dit : « il s’agit de l’Homme touché par la calamité. Il sait qu’elle vient d’Allâh, il l’accepte alors et se soumet ». L’adversité le touche – comme la pauvreté, la mort d’un proche, la maladie corporelle etc- et il sait qu’elle vient d’Allâh. Il sait qu’elle vient d’Allâh et cela se trouve dans la Parole d’Allâh {Nul malheur n’atteint [l’homme] que par la permission d’Allâh} (trad relat). Alors il accepte et se soumet, et c’est cela la guidée du cœur : Allâh guide son cœur vers l’acceptation, la patience et la soumission. C’est l’Homme, qui touché par l’adversité, accepte alors et se soumet.

C’est pourquoi -tiré du verset et de son exégèse par ´Alqama, si on demandait : qu’est ce qui aide à patienter ? Qu’est ce qui aide le serviteur à patienter ? On répondrait : savoir que la calamité est entre les Mains d’Allâh, {nul malheur n’atteint [l’homme] que par la permission d’Allâh} (trad relat). Savoir que c’est par la permission d’Allâh, savoir qu’Allâh l’a écrite et qu’Allâh éprouve Ses serviteurs dans le bonheur et le malheur {Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation} (trad relat). Allâh sobhânahou wa Ta’âlã éprouve par le bien et par le mal: le musulman dans le bien est reconnaissant, lorsqu’Allâh éprouve le musulman par ce qui le réjouit alors il est reconnaissant ; et dans le mal, il patiente, si Allâh l’éprouve par ce qui le heurte, il patiente.

C’est pourquoi il est parvenu dans le hadîth authentique que le Prophète ‎ﷺ a dit : « Que le cas du croyant est étonnant ! Tout ce qui le concerne est un bien : Si un bonheur l’atteint, il se montre reconnaissant et c’est un bien pour lui. Et si un malheur l’atteint, il se montre patient, et c’est un bien pour lui. Et cela n’appartient à personne d’autre qu’au croyant ». Donc, le croyant atteint d’un bonheur est reconnaissant et patient dans le malheur. Il est dans le bien en toutes situations. Alors que l’Homme, excepté le croyant, est ingrat dans le bonheur : il reconnaît les bienfaits d’Allâh puis les renie. Et lors du malheur, il est en colère : il se frappe les joues, il déchire ses encolures et fait une invocation digne de l’époque de la djâhiliyya. Quant au croyant, son cas est étonnant d’extrême sérénité et tranquillité dans le bonheur et dans le malheur car il sait que tout cela vient d’Allâh. Si un bonheur le touche, il est reconnaissant et si un malheur le touche, il patiente.

´Aqlama dit ainsi que tel est le croyant: l’adversité l atteint et il sait qu’elle vient d’Allâh, il accepte alors et se soumet.

 

Total
0
Shares

La réalité de la foi chez les salafs

Shaykh As Shatirî: Les gens de la Sunna ont défini la foi (1)comme étant : une parole avec…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *